Dossier de presse
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•(en) A Teacher’s guide to the holocaust, « Drancy Transit Camp Memorial »
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•« Selinger sculpte la lumière », article de L'Humanité du 30 octobre 1996
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BIOGRAPHIE
SELINGER, Shelomo (31/5/1928), Szczakowa, Pologne). Sculpteur français d’origine israélienne, établi en France depuis 1956. Déporté à l’âge de 13 ans, il a passé son adolescence dans neuf camps de concentration en Allemagne. Seul rescapé de sa famille, exterminée par les Nazis, il arrive en Palestine en 1946, par l’immigration clandestine, et entre au kiboutz Beit-Ha-Arawa. au bord de la Mer Morte. Participe à la guerre de l’Indépendance d’Israël (1948). Commence à étudier la sculpture en 1953, dans l’atelier du sculpteur Feighin. Epouse, en 1954, Ruth Shapirowsky. Obtient le prix de la Fondation Neuman, à Tel Aviv (1955). Se rend en 1956 à PAris où il est admis à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, dans l’atelier de Marcel Gimond (1956-1959). Dès 1957, participe au Salon de la Jeune Sculpture et à d’autres expositions de groupe. Première exposition personnelle à Paris, à la Galerie Dauberville, en 1962. En 25 ans, il a eu18 expositions personnelles et a participé à plus de 100 expositions de groupe dans 12 pays. Il a obtenu le Pris de la Fondation suisse Neumann, en 1958, le Prix de la Déportation Memorial Foundation en 1960, le Prix de la Ville de Menton en 1969, le premier prix au Concours International pour le Monument commémoratif du camp de Drancy, en 1973, la Médaille d’Argent au Salon de Montrouge, en 1974, et le Prix Rumsey de la Société Nationale des Beaux-Arts, en 1981. Il a réalisé jusqu’à présent onze sculptures monumentales en plusieurs pays.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Shelomo_Selinger
Fiche critique. Un accent pathétique dans l’intensité du vécu, une vision d’une ampleur biblique, une troublante force d’émotion définissent la sculpture de Selinger. Son language a soit le dépouillement et le sens du sacré des formes primitives, soit le tourbillonant tumulte d’un baroquisme moderne. Pratiquant de préférence la taille directe, Selinger respecte toujours l’intégrité du volume et les structures naturelles du bois et de la pierre. C’est à l’intérieur du volume que se développent les mouvements, les torsions, les creux d’ombres, les rythmes agités ou précipités, accusés par les incisions et les sillons qui couvrent comme une trame les plans larges et nets de la sculpture. Son chef d’oeuvre, l’ensemble monumental érigé à Drancy, l’atteste. Il est composé de trois éléments, placés sur un niveau surélevé: une sculpture centrale de quatre mètres de hauteur et deux bornes latérales ayant chacune une face concave sur laquelle est gravée l’inscription commémorative. Les distances qui séparent ces trois éléments créent un volume d’espace qui surplombe, comme un dôme invisible, l’ensemble monumental. Les deux bornes représentent les piliers de la Porte de la Mort et c’est vers elle que mènent les sept marches qui montent, de chaque coté, vers le niveau supérieur où se trouve la sculpture centrale. Sur l’autre versant, les deux rangées de sept marches signifient la descente aux enfers. Les trois éléments du monument décrivent la lettre hébraïque chin, initiale du mot chadai (Dieu). Cette lettre est inscrite sur les mezuzah accrochées à la porte de chaque maison juive. Ainsi, la valeur symbolique du monument est-elle renforcée. Par sa gravité, sa noble sobriété, par son style d’une émouvante simplicité qui atteint à la grandeur, le monument de Drancy témoigne de la dimension spirituelle de l’art de Selinger
SHELOMO SELINGER
Shelomo Selinger sait qu’il a de la chance. Tous les matins il sort de chez lui et s’empresse d’aller dans son atelier marteler sa dernière sculpture. Le battement régulier de ses coups résonne toute la journée dans la vieille cour parisienne, accompagné parfois par les répétions de son voisin le pianiste qui pratique Chopin, Rachmaninoff, Prokofiev ou Ravel au rhytme de l’acier contre le granit. Une fois le concert terminé, il rentre chez lui retrouver sa femme, ses enfants et ses onze petits-enfants qui lui procurent les joies infinies d’une vie florissante. Lorsque Shelomo est arrivé à Paris en 1954, il allait dans les décharges publiques récupérer les bords usés de trottoir en granit, seule pierre à laquelle il avait accès. Shelomo vivait dans un petit appartement avec sa femme Ruthie et leur nouveau né Rami. Il était plein d’espoir et ce fut pour lui le début d’une carrière prolifique et longue. La chance lui avait souri. Shelomo est un survivant.
Dès sa treizième année Shelomo Selinger va passer quatre ans dans neuf camps de concentration, on le retrouve à la fin de la guerre sur un tas de cadavres. Il se réveille amnésique, ne sachant ni son nom ni même qu’il était Juif, des choses parmi d’autres qu’il n’apprendra que plus tard. Il venait de renaître, innocent, la douleur et les souvenirs de la Shoah étaient enfouis dans les profondeurs de son esprit. Enfin libre, Shelomo traverse l’Europe et la mer avec d’autres survivants et arrive en Israël où il participera à la guerre d’indépendance. Il fait sa première sculpture pour faire plaisir à une belle jeune fille, et avec le retour de sa mémoire il se met à travailler sans répit.
Dans ce film nous accompagnons Shelomo dans ses activités quotidiennes, sa famille et ses amis nous racontent son histoire. Tout en nous laissant partager l’intimité de son environnement et de sa vie, Shelomo nous fait part de ses réflexions sur le monde et sur son art. Sans cesse en mouvement, du matin au soir il frotte, il nettoie, et entretient tous les élements du monde qu’il a construit. Shelomo Selinger a réussi à surmonter et dépasser des événements terribles. Cet homme au sourire désarmant est une vraie force de la nature, débordant de lumière, et il célèbre avec nous la victoire de la vie.
Sélection officielle au Phoenix Film festival
du 8 au 15 avril 2010
Sélection officielle
Phoenix
international
Film Festival
2010
Shelomo Selinger Mémoire de Pierre est en compétition au RED ROCK Film Festival à Zion Canyon, Utah du 11 au 14 novembre 2010.
Shelomo Selinger Mémoire de Pierre est en compétition au Festival TEMPS D’IMAGES à Lisbonne du 11 au 14 novembre 2010.
Shelomo Selinger Mémoire de Pierre sera présenté bientôt par NO FESTIVAL REQUIRED Phoenix, Arizona.
Shelomo Selinger Mémoire de Pierre a été présenté à la Cinémathèque Québécoise à la salle Claude Jutra le 29 septembre 2010 et repassera le 16 décembre 2010.
Shelomo Selinger Mémoire de Pierre a reçu la “MENTION SPÉCIALE” du jury le 14 novembre 2010.
Shelomo Selinger Mémoire de Pierre au Festival Indépendent de Rome du 18 au 24 mars 2011.
Shelomo Selinger Mémoire de Pierre au marché du Festival international des Programmes Audiovisuels de Biarritz 2010
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Avant-première le 1er décembre 2009 Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, Paris
